L'arrivée de Lunnard

[HRP]Pour ceux qui ne connaissent pas encore ma poupée elle fait plus de deux mètres quinze pour un poids approximatif de soixante cinq kilos. Elle est légèrement maigre mais surtout c’est qu’elle est fait sur la longueur un peu comme une épée[/hrp]

Lunnard avait longtemps hésité à venir non pas qu’elle ne voulait point. Non c’est de quelle façon elle allait venir qui l’avait fait hésiter. Allait-elle venir sous son titre de baronne vêtue de robe onéreuse abord de son carrosse d’ébène tiré par un quatuor de comtois à la robe d’obsidienne et de nombreuses malles. Ou bien viendrait-elle comme courtisane revêtue de robes chatoyantes et frivoles utilisant son carrosse en bois de cerisier outrageusement décoré et avec d’aussi nombreuses malles.

Finalement elle décida de faire venir quelques malles par carrosse alors qu’elle-même arriva à pied accompagnée de son loup silvermoon. Un loup nordique argenté de près de quatre-vingt cinq kilo pas qu’il soit énorme ou gras mais plutôt parce qu’il est doté d’une forte musculature. Elle portait un juste au corps de cuir noir qui soulignait sa propre musculature athlétique et se formes plus ou moins  généreuses avec dans le dos une cape à capuchon de soie aussi noire. Capuchon qu’elle porte rabattu sur sa tête et descendant sous son nez. Sous sa cape, au manche vers le bas aux fourreaux dépassant aux épaules, deux de ses trois sabres le troisième à sa ceinture. Elle marcha d’un pas franc décidé dégageant une aura de danger tant avec son attitude dans sa façon de se déplacée qu’avec son attitude du prédateur en chasse.

Arrivant en vue du poste de garde son attitude changea quelque peu se radouci légèrement elle porta ses mains a son capuchon qu’elle rejeta sur ses épaules. Négligeant ce qui comparé à son loup passe pour elle pour à des chiots elle s’adressa au garde de sa voix de commandement servant se faire entendre et surtout comprendre et obéir.

holà mon brave est ce bien ici la demeure de messire Mandra-gore et de dame Estaloth? Je suis Marie-Jeanne De Beaumarchais Baronne courtisane De Maîche dicte Lunnard

Elle regarda par la herse si son carrosse était déjà arrivé

Bertrand aujourd'hui s'occupait à confectionner des collets et des pièges pour chasser les prédateurs qui rôdaient autour du domaine, n'attendant qu'un moment d'inattention pour attaquer les poules ou les lapins. Les hermines et les renards étaient les principales cibles en ce moment.

Ce matin-là, un carrosse était arrivé, chargé de quelques malles. Le cocher avait indiqué que tout était la propriété de la Baronne De Maîche qui arriverait par ses propres moyens plus tard dans la journée.

Alors qu'il faisait patienter l'homme, Bertrand était allé s'informer de ce qu'il convenait de faire auprès des locataires. Le carrosse avait été ainsi avancé jusqu'aux portes de la demeure et le cocher guidé vers les cuisines où il avait pu se sustenter et se reposer.

Comme mentionné, plus tard dans la journée, une femme fit son arrivée au poste de garde. Thor et Odin, comme à leur habitude, avaient tôt fait d'annoncer la venue par de nombreux aboiements, mais l'indifférence de l'hôtesse, la présence de son loup, et les gestes de Bertrand les firent vite battre en retraite, allant jusqu'à se cacher à l'intérieur.

Quels peureux penseront certains.

Bertrand lui-même fut impressionné par la stature de la baronne. Après la révérence et les questions d'usage, il l'accueillit.

- Soyez la bienvenue Baronne. Sieur Mandragore et dame Estaloth ont été mis au courant de votre arrivée. Nous nous sommes permis de faire porter vos bagages à votre chambre et vos chevaux de même que votre carrosse se trouvent à l'écurie.

Si vous voulez bien me suivre, je vais vous conduire au hall où nous retrouverons Sophie.

Bertrand était rarement aussi bavard. Mais c'est qu'elle l'impressionnait. D'autant plus qu'elle était la première noble qu'il recevait.

Il s'inclina à nouveau en s'écartant de la porte pour la laisser passer la première.

Elle sourit aux courbettes de l’homme

Vous savez mon brave que votre attitude est la bonne face la noblesse en générale mais avec moi il en est nul besoin. Je ne suis pas si imbu de mes titres au point de désirer que l’on me fasse des courbettes.

Bertrand. a écrit:

Soyez la bienvenue Baronne. Sieur Mandragore et dame Estaloth ont été mis au courant de votre arrivée. Nous nous sommes permis de faire porter vos bagages à votre chambre et vos chevaux de même que votre carrosse se trouvent à l'écurie.

Elle fut étonnée

Mon carrosse est déjà arrivé c’est bien une première je suis forte aise

Pour mes Comtois sachez que même si ses bêtes sont impressionnantes pour les non initiés elles ne demandent pas de soins particuliers de l’eau du sel du fourrage et qu’elles soient étrillées au matin.

Bertrand. a écrit:

Si vous voulez bien me suivre, je vais vous conduire au hall où nous retrouverons Sophie.

Elle gloussa lorsqu’il s’écarta pour la laisser passer

Si vous désirez que je vous suive! Je crois qu’il est préférable que vous passiez devant

D’un geste imperceptible elle ordonna à son loup de la suivre.

Passant devant la cachette des chiots son loup gonfla son pelage se faisant plus imposant et grondant pour être plus intimidant question d’imposé une dominance. Un SILVER ILSUFFIT claqua comme un coup de tonnerre transformant le loup dominant en louveteau soumit

Il allait de surprises en surprises. Il se redressa, mal à l'aise.

- Bien Baronne. Je me souviendrai que vous ne souhaitez pas de courbettes. Je ferai aussi savoir au garçon d'écuries les besoins de vos Comtois.

Comme il ne serait pas convenable que je passe devant vous, peut-être alors me permettrez-vous de marcher à vos côtés?

Il la guida ensuite jusqu'à Sophie.

Il était étrange de voir un loup obéir si docilement. Bertrand se permit de faire la conversation.

- Il est surprenant de voir pareille bête obéir ainsi. J'ai plutôt l'habitude de les chasser pour les empêcher de me chasser eux-mêmes.